Nezu - Souvenirs

Dunes

Tue, 17 Jul 2012 00:23:00 +0200

Ô comme il fait chaud!

Ce gigantesque soleil, boule de feu qui m'observe, me transperce de sa pupille cuisante.

Et le désert à perte de vue...

Je marche là depuis tellement longtemps.

J'aperçois une dune devant moi.

Cette pointe acérée n'attend qu'une chose, m'attraper.

Ensuite, sans doute me dévorerait-elle...

Des murs de sable s'agitent au loin, j'entends leurs bruissements...

Il se rapproche à chaque battement.

Je le vois flou, ~~dans~~ le désert.

Mais lui me vois, il guette sa proie avant de l'emprisonner dans ses serres pour l'achever.

Mindala Jinka

Tue, 13 Mar 2012 21:53:00 +0100

So many lies hiden behind the trees..

I fight against this sweat disease...

I'm walking, feeling they scratch my dreams...

I need, I feed I love and BREED!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

And spread it all over again..

You're dancing like a cat
and wigeling like a snake
No one can bring you down

The humble monkey with the heart of a king.

Parce que Pirate n'est pas qu'un jeu.

Tue, 19 Apr 2011 03:47:00 +0200

Pirate, c'est mon échappatoire.
Je suis Karelle.
Je suis dans un autre monde, encore.
Quand je vais aux soirées, j'y rencontre des gens que j'adore. Des gens que j'appelle à présent mes amis.
Et lorsque ces gens s'adressent à moi, je me sent grisée.
Je ne suis pas Lucie avec eux.
Je suis Karelle. C'est mon nouveau nom.
Et je bois. Et je fume.
De cette manière, avec la tête qui tourne légèrement, et les frissons récurrents, j'ai la sensation d'être dans un rêve.
Je peux être Karelle, faire ce dont j'ai envie.
Je suis sure que je pourrais m'envoler si je le voulais.
Mais pour la première fois de ma vie, je préfère rester sur terre, avec eux.

Imaginez un peu.
Vous rentrez dans un autre monde.
Vous avez créer un personnage.
Ce personnage à son propre caractère, son propre physique, ses propres aventure.
Tout la journée, vous essayez de vous mettre dans la peau de votre personnage.
Que ferais Karelle si elle était à ma place, comment parlerait-elle....
Vous rêvez de devenir ce personnage.
Il incarne votre idéal.
Tandis que vous, derrière votre écran, vous n'êtes qu'une loque qui pianote sur son clavier.
Dans votre tête, vous vivez des aventures fantastiques qui déploient leurs ailes et vous emmènent loin...
Pourtant, vous êtes vissé sur votre siège.
Vous parlez sur msn aux gens que vous rencontrez dans votre monde....
Ils ne sont jamais très différent de leur personnage. On trouve toujours des points communs.
Et un jour, vous oubliez votre timidité, vous sortez votre nez à l'extérieur.
Pendant une heure, vous êtes coincés dans une rame de métro où il fait chaud et où l'odeur de transpiration est nauséabonde.
Puis vous sortez, vous traversez les couloirs gris.
Vous montez un escalier, puis vous sentez l'air extérieur sur votre peau.
Vous marchez un peu dans la rue parisienne, vous arrêtez devant un grand portail noir.
Vous tapez un code sur l'interphone, entrez dans une petite cour.
Au rez de chaussé, une fenêtre est grande ouverte.
Vous entendez des rires à l'intérieur.
Vous enjambez la rambarde, et vous retrouvez à l'intérieur.
Les gens se tournent vers vous, vous sourient, et clament "Bonjour Karelle!"
Et là, votre rêve deviens réalité.
Vous êtes enfin dans votre monde.
Le monde idéal, avec les amis idéaux.

Imaginez aussi la rancoeur du lendemain...
Lorsque la fête est finie, et qu'on dois s'engoncer à nouveau dans le métro parisien... pour rentrer chez sois cette fois.
Enfin, si on peut appeler ça chez sois.
On rentre, on pose ses affaires, allume l'ordinateur, se pose dans son fauteuil Ô combien accueillant, et se connecte.

Si vous voulez savoir de quoi je parle: http://www.pirates-caraibes.com/

Qui suis-je?

Mon, 04 Apr 2011 00:31:00 +0200

Qui suis-je?

Je suis une fille de taille moyenne.
De poids moyen.
Je m'habille avec des vêtements simples: un t-shirt, un gilet, et un jean droit.
Pour touche de féminité, une barrette et une paire de ballerines.
Mes ongles ne sont pas vernis.
Je ne me maquilles pas.
Mes cheveux sont toujours impecables.
Je parles ni trop fort, ni pas assez.
J'ai un sourire simple.
Je suis la première de ma classe.
Je suis invisible parmis les autres.
Parfois on me bouscule, mais on ne m'adresse pas la parole.

Je suis une fille joyeuse.
Je sautille dans tous les sens, je porte le plus de couleur possibles sur moi.
Je montre mes longues chaussettes à rayures...
Je cours et m'amuse à faire la roue dans le parc avec mes amis, lorsque le soleil nous dit bonjour.
Je fais du cirque, j'aime garder un équilibre énergique.

Je suis une fille paisible et mignonne.
Une petite marmotte qui, au réveil, baille et s'étire longuement.
Je prend un chocolat chaud et me lèche mes babines, puis réclame des calins à tout vas en sucant son pouce.
Je suis gourmande, donc un peu rondouillette.
Je porte des vêtements très amples, très confortables.
De cette manière, j'ai toujours l'impression d'être dans ma couette.

Je suis une fille assez grande, très mince, voir maigre.
Je porte des vêtements noirs.
J'écoute des musiques trashs dans mon gros casque.
Ombre à paupière, mascara, eye-liner, crayon...
Mes yeux sont une tâche sombre.
Mes lèvres sont marrons foncées.
Mes ongles aussi sont noirs.
Et, derrière mes 37 bracelets en caoutchouc noir, on voit des rayures rouges remonter le long de mon poignet.
Je fait couler mon sang pour que la douleur passe.
Je sors, je bois, je ne suis plus dans le même monde.

Je suis ... moi?

Scarfy girl

Thu, 31 Mar 2011 00:42:00 +0200

Il va bientôt faire nuit.

Emmitouflée dans mon manteau, l'écharpe remontée sur mon nez, je tente de rentrer chez moi.
Le vent me donne des gifles glacées, les flocons de neiges essayent de braver la barrière du parapluie afin de m'aveugler.
Je n'ai pas besoin d'eux pour ne rien voir.
Mes pieds s'enfoncent dans la neige, je n'ai plus de force.
Une bourrasque plus violente que les autres m'arrachent le parapluie des mains.
J'essaye en vain de trouver la sortie de cet immense parc.
Des arbres à gauche, des arbres à droite, et devant moi, un mur blanc et flou.

Je n'entend plus que les sifflements du vent.
Un nuage de corbeaux s'envole au loin, sans un seul coassement.
Une silhouette est à présent apparue, se découpant difficilement dans l'écran de neige. En un instant, elle se retrouve près de moi.
Une main se pose sur mon épaule, et je ressens brusquement une douleur atroce.
Je regarde la neige à mes pieds, et y découvre des petites gouttelettes rouges qui colorent la neige.
Mon corps devient d'abord un grand brasier, une brulure géante, puis la silhouette disparait, de même que les arbres.
Je ne ressent même plus le froid.
Je m'effondre.
Je ne suis pas couchée sur la neige non... je suis la neige.

A mon réveil, mes ongles et mes cheveux ont poussés.
Je vois les choses plus nettes qu'elles ne l'ont jamais étés.
Je rentre chez moi, mais ne reconnais rien.
Ni les meubles, ni les vêtements, ni les gens qui prétendent être ma famille.

Ce n'est pas mon monde...
Ce n'est PLUS mon monde.

Je suis morte ce jour là.

Parole aux orchidées

Thu, 17 Feb 2011 23:13:00 +0100

"Il s'appelait Skiboé, c'était un cheval blanc."

Ainsi commence ce rêve.
Cet hybride parlait aux orchidées la nuit venue. Et moi, emmitouflée dans ma couette, je marchais vers lui, pieds nus.
A mon arrivée, il me murmura qu'il voulait leur apprendre à dire leur nom.
Puis, il me lançât une phrase énigmatique au sujet d'un rendez vous nocturne, avant de partir au galop, disparaissant dans les ténèbres.
Pourtant, sa voix me revint comme s'il était à mes côtés.
"Je veux que tu sois cachées d'ici 10 secondes"
Le compte à rebours commença, et je m'avançais dans la rue avant de rabattre la couverture sur ma tête.
Skiboé était revenu, je crois.
Il n'y avait plus aucun bruit, seulement nos respirations.
Il me poussât en me tenant les épaules, et lorsque j'eus récupéré ma couverture, une chose avait changée.
J'étais revenue dans le monde des humains.
Des voitures passaient, et Skiboé n'avait plus son corps de cheval.
Il m'avait sorti du monde fantastique qui était infecté.
Le monde des humains avait l'air bien fade à côté.
Moi qui voulais entendre parler les orchidées....

Un souffle, une brise, un coeur.

Thu, 17 Feb 2011 04:49:00 +0100

Il était une fois, une jeune fille.
Les rayons du soleil passaient à travers elle.
Elle était légère comme le vent.
Seule une fine couche de chair l' empêchait de se disperser.
Ô, elle était si fragile.
Cette jeune fille n'était pas comme les autres de son espèce
Non, celle ci avait un cœur.
Et pour la première fois, elle pouvait bouger d'elle même.
Elle se déplaçait alors silencieusement, ses pieds frollant le bitume comme une plume sur laquelle on soufflerait.
On aurait dit qu'elle volait.
On entendait son souffle dans chaque brise, aussi infime soit elle.
Ses longs cheveux ondulaient, bercés par cette douce mélodie.
Mais un jour, elle qui avait un cœur, et qui pouvait bouger, elle décidât d'imiter les humains.
Mais notre monde est hostile, et bien vite, elle se piquât.
Instantanément, l'air qui la composait sifflât, et s'évanouit dans la nature.
Cette jeune fille se flétrit, et, dans un dernier souffle, ses paupières se fermèrent.
Elle n'était plus qu'une enveloppe vide.
Son cœur ne battait plus.
Mais son souffle transportait alors des graines qui finirent par se poser, et de jolies fleurs blanches poussèrent sur son lieu de repos...

Le sorbier de l'Oural

Thu, 18 Nov 2010 11:39:00 +0100

Démolition

Sun, 31 Oct 2010 02:38:00 +0100

Contemple, mon ami, le fruit de la violence.
Contemple les blessures que le temps inflige, jour après jour, aux marionnettes désarticulées qui créent la définition de l'instinct grégaire.
Comment le combattre?
Bas-toi avec ses propres armes.
Saute et cogne.
Lacère tes propres chairs, tu aideras l'anéantissement de cette population bovine.
Écrase toi contre le sol, broie tes os.
Tu aideras plus qui si tu restais avachi telle une loque devant ton écran hallucinogène projetant des images en stéréogramme.

Meurs.
La société vivra mieux.

Your lucky day

Fri, 08 Oct 2010 23:19:00 +0200

J'ai découvert cette vidéo et je voulais la partager