Nezu

Souvenirs

Dimanche 27 juin 2010 à 2:35

http://nezu.cowblog.fr/images/vide-copie-1.jpg


 
Sous l'eau, pas besoin de penser.
Pas besoin de respirer non plus. Enfin, on respire sous l'eau si tout est calme.
De temps en temps je remonte à la surface afin de voir ce qu'il se passe et de montrer aux autres que je ne suis aps morte.
Puis je replonge, et je m'allonge au fond de la piscine.
Mes yeux sont grands ouverts, je vois les taches de couleurs onduler avec l'eau.
Bleu clair pour le ciel, vert pour les arbres, et tout pleins d'autres couleurs pour les gens allongés sur les transats.
Je suis si bien ici que je pourrais m'endormir.
Je vois le groupe jouer au ballon dans l'eau. Leurs jambes s'agitent à un ou deux mètres au dessus de moi.
Quelqu'un se tiens debout au bord de la piscine.
Il à l'air de me regarder, mais je ne suis pas sure.
Il me fait un signe de la main, c'est donc bien moi qu'il observait.
Je le salue à mon tour.
J'entend des bruits sourds, les rires des gens alourdis par l'eau.
Il entre dans l'eau.
D'abord flous, ses pieds deviennent nets, puis ses mollets, puis ses cuisses, puis son... maillot de bain et tout le reste de son corps.
Ses cheveux ondulent alors qu'il nage vers moi.
Je n'ai plus la gorge nouée, je suis réellement décontractée, là, sous l'eau protectrice.
Ici, tous les mouvements sont fluides et ralentis. Les sons sont tous identiques.
Je vois juste le sourire sur ses lèvres, et je comprend.
Si il avait pu parler, il aurait dit:
-Je viens te faire un petit coucou, tu es toute seule depuis tout à l'heure.
Je tapote le sol à côté de moi, l'invitant ainsi à me rejoindre.
Il faut tout de même que j'aille respirer un coup, ça doit faire pas loin de 10 minutes que je suis la dessous.
Je me redresse, et pousse sur mes jambes pour me propulser à la surface.
Je fait coucou aux autres, respire un bon cou, et replonge aussitôt pour le rejoindre.
Il s'amuse à faire des roulades, alors je l'imite.
Je lui montre aussi quelques figures que je fait au trampoline, comme le barani par exemple.
Puis des poiriers, on passe a roue, en exécutant un double salto au passage.
Tout est tellement plus facile, plus doux...


Ceci est un rêve

Dimanche 27 juin 2010 à 3:04

http://nezu.cowblog.fr/images/lafete.png


 
Je vais à une fête.
Au même endroit que d'habitude.
Une espèce de sous sol sombre, un lieu de débauche.
Nous sommes très nombreux dans la salle principale.
Dans les couloirs, des couples profitent de leur soirée, et d'autres sont bien loin de la réalité.
Sexe, drogue, alcool, nous sommes tous bien loin et ne ressentons même plus la puanteur du lieu qui, je suis sure, devait être insoutenable.
La musique est tellement forte qu'on ne l'entend même plus.
On perçois seulement les "boum boum" des basses qui font trembler nos coeurs.

Pour une fois, je ne suis pas venue seule.
L'endroit a été nettoyé et des fauteuils ont étés installés.
Je n'avais encore jamais remarquer qu'il y avait un écran de cinéma ici.
Je m'assois entre Al. et un homme au pantalon souillé.
L'homme s'en va, et un jeune homme trop propre s'assoie à sa place.
Al. me raconte que la soirée serais encore mieux si on avait quelques joints à fumer.
Le jeune homme l'a entendu, et nous en propose un.
Je tire une taffe, et mon poids diminue. La masse oppressante qu'étais mon corps a vite disparue.
Je fait mine de lui rendre son joint, mais je me rend soudain compte que cet homme est un flic.
Vite, il faut partir.
Je cours. Non pardon, je flotte vers l'autre salle ou les gens dansent tels des zombies suspendus à des ficelles de tripes.
Je me mêle à eux afin de me cacher.
Le flic est à côté de l'entrée, impossible de m'enfuir par là.
Mais Gab., cet espèce de chat obèse et sale me souris. Mes amis font diversion.
"Pitié, aide moi!"
Son sourire s'agrandit, et il m'entraine vers un gros buisson d'épine.
J'y pénètre, et les épines me lacèrent la peau. Mais je flotte, et je ne ressens pas la douleur.
J'ai garder le joint, enroulé dans un bout de sopalin, à l'abri dans mon sac.
Le buisson cachait un petit chemin naturel qui passait entre un immense mur de béton et une forêt sauvage.
Je cours après le chat.
Je suis devenue très petite et très rapide, et pourtant je laisse une énorme marque dans le sol.
On eu dit un troupeau de taupes fonçant sous la terre.
J'arrache les plantes sur mon passage.
Les branches ne me fouettent plus car je les casses.
Après la petite foret, je traverse a présent les jardins du quartier les uns après les autres, croisant des champignons multicolores géants, des anémones moisies, des lianes rampantes telles des tentacules mauves, etc..
Un univers fantastique en décomposition.
Je finis par atterrir dans le jardin de mes grands parents.
Ma grand-mère est morte, et il ne faut pas que mon grand-père me vois.
Le chat n'est plus là, je suis sauvée.
Je monte sur l'estrade, j'escalade le portail, saute rapidement de l'autre côté, et cours pour m'en aller.
Mon poids est vite revenu, et il n'y a plus de plantes bizarres.
Juste la chaleur étouffante de cette nuit d'été.
Je me réveille.
"Non, je n'ai pas pu m'enfuir par là, si il y avait ce genre de passage je le saurais depuis longtemps..."
Je fouille dans mon sac, et y trouve le joint.
Ce n'était donc pas un rêve...
Je décide alors de savoir la vérité.
J'y retourne, et je rampe dans le tunnel de terre que j'ai créer la veille.
C'était donc vrai.
Il y a des choses qui bougent dans les buissons. Ces choses grognent.
Je prend le joint, l'allume, et tire une grande bouffée.
Les plantes étranges réapparaissent subitement, et je vois enfin ce qui sors des buissons.
Des cafards, des cloportes, des limaces, des araignées...
Ça grouille de partout.
Ces bestioles pénètrent dans mon corps par le nez et les oreilles, elles m'arrachent les yeux, me mangent de l'intérieur.
Je fond, je ressemble de plus en plus à la boue dans laquelle je rampe.
Des plaies s'ouvrent partout sur mon corps, mes ongles tombent, et la terre se teinte de vert et de rouge.
Mais vous savez quoi?
Je n'ai pas mal.


Ceci est un rêve

Dimanche 27 juin 2010 à 3:18

http://nezu.cowblog.fr/images/violence.jpg


 
Un tiraillement.
Un éblouissement.
Puis le noir.
Une petite lumière rouge clignote.
Je sens un gout de rouille, un gout fin, qui racle le palais.
J'entend des grincements.

La pièce deviens verte. Un vert citron métallisé et lumineux.
Cette lumière m'entoure, me soulève.
Je sens de l'absynthe couler dans mes veines.
Oh, douce acidité...

Une musique éraillée fait penser penser à un violon manié par un enfant de 4 ans.
Strident!
L'horreur de la beauté.
Tous redeviens noir.
La musique se tais.

Un flash rouge illumine la pièce!
Il disparait!
Il reviens!
Mes battements de coeur accompagnent ces flashs répétitifs...
Ils deviennent de plus en plus forts, de plus en plus rapides...
BOOM BOOM BOOM BOOM
Je panique.
Sur ma langue, j'ai le gout du sang, de la violence.
La rage se bat pour sortir de moi, elle est là, elle attend de pouvoir sortir.

AAAAAHHHH!!!
Un hurlement.
La musique se déchaine.
Des guitares électriques, une batteries folle, des cris...
MES cris.
Les flashs lumineux sont rapides, trop rapides.
Je cours, je frappe, je hurle.

J'entend des craquements. Il y a d'autres hurlements, je ne suis pas seule.
Je sens des os se briser sous mes poings, un liquide couler sur ma peau.
Haine.
Je n'ai plus peur.
Je fouille a taton le sol, cherchant quelque squelettes auxquels je n'aurais pas encore briser le crane.

Aïe!
Une douleur se fait sentir.
J'attrape cette pointe en fer...
Je frappe de plus belle.
J'enfonce la pointe dans les corps en putréfaction, je leur arrache le coeur.
Je pensais pourtant qu'ils n'en avaient pas...
Je les piétine, les déchires, je m'acharne dessus.
Ils le méritent bien.
ENFOIRÉS!

J'ai fini.
Il n'y a plus rien à faire.
Dernier flash, blanc cette fois.
L'ampoule explose, projetant une gerbe d'étincelles.
Il fait noir.
Le silence est revenu.
Je m'effondre


You gave up the fight, you left me behind...
You'll always be mine, i know deep inside...
Why did you leave me, in silence...

Dimanche 12 septembre 2010 à 22:32

http://nezu.cowblog.fr/images/paperbirdsbykmyechan.png



Cette vie était trop tumultueuse.
Il fallais bien se tenir, toujours réfléchir avant de parler, connaitre toutes les formules de politesses.
Porter des robes hors de prix qui savaient vous mettre en valeur afin de faire rougir les hommes, et ainsi obtenir tout ce que l'on désirais.
En effet, on peut facilement se permettre une grosse dépense si on sais que grâce à çela, uniquement grâce à celà, on peut obtenir richesse, gloire, et en prime larbins et amants.

Je n'en pouvais plus.
Après avoir arraché mes jupons et m'être couverte avec divers tissus qui trainaient dans mon grenier, je filais vers la bibliothèque.
Non, pas cette bibliothèque.
Celle ou j'aimais aller était un petit débarras caché au fin fond de nulle pars.

J'ouvris alors le livre que je n'avais jamais oser ouvrir auparavant.
Un des 7 livres qui transporte son lecteur dans un autre monde.
Ce livre avait une couverture en cuir, reliée de fils d'or.
Et je me retrouvais ailleurs.
Assise sur un pont de pierre, il n'y avait plus de sol. Une bibliothèque dansais, les aiguilles d'une pendules tournaient, et tournaient...
Quelques lampadaires émettaient une faible lumière.
Je voyais voler des livres et des oiseaux de papiers.
Souvent, j'en attrapais un au vol.
Je voyais mes jupons grandir, les nuages passer.
Il n'y avait pas de jours, ni de nuit.
Seulement d'éternels nuages gris qui brillaient.

Le temps n'existait plus. Et je ne me souvenais plus de mon ancienne existence.
Je ne savais pas ce que j'étais.
Une seule phrase résonnais alors dans ma tête... "Plus aucune importance"

Vendredi 8 octobre 2010 à 23:19



J'ai découvert cette vidéo et je voulais la partager

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | Page suivante >>

Créer un podcast